SPECIAL DROP WITH MARIE ADAM-LEENAERDT

From The Wet Issue

Dans le cadre du lancement de son nouvel e-shop, Exhibition inaugure une série de collaborations avec les plus grands talents émergents de la mode.

Pour ce premier volet, la créatrice belge Marie-Adam Leenaerdt, étoile montante de la scène parisienne, à l’esthétique radicale et conceptuelle, présente une collection de robes captivantes intitulée “Les Capes de Coiffeur” co-créée avec Exhibition. Une ode à l’élégance contemporaine et à un imaginaire rétro où le vêtement immuable devient une œuvre d’art à part entière.

Cette collection s'intitule “Les Capes de Coiffure”, pourquoi avoir choisi de s’inspirer de ce vestiaire workswear et rétro ?
J'aime explorer les archétypes et les vêtements fonctionnels en font partie. Les objets usuels du quotidiens sont souvent les inspirations de mes collections. J'aime les transformer et les réinterpréter.

Vous puisez votre imaginaire singulier dans une succession d'images et d’archétypes. Quelles ont été vos inspirations et références pour cette collection ?
Il y a quelque chose d’intemporel dans les capes de coiffeur. Je suis partie d’une accumulation d'images de personnes chez le coiffeur pour créer cette collection. Par l'ajout de quelques détails et de choix de matériaux différents, je crée des typologies de robes différentes.

La réécriture, la reconstruction des modes et des vêtements font partie de votre lexique, comment appréhendez-vous une nouvelle collection ? Pouvez-vous nous parler de votre processus créatif ?
Il n'y a pas de processus type, le chemin est différent à chaque fois.

Vous prônez une mode qui traverse le temps et les générations, on retrouve d’ailleurs une certaine allure rétro dans vos designs. L’intemporalité du vêtement, c’est une notion essentielle de vos créations ?
Oui, c'est un des objectifs que je garde toujours en tête dans le collections.

Dans cette collection, les capes deviennent des œuvres d'art à part entière, à l’allure presque théâtrale. Imaginez-vous un vêtement comme on conçoit une œuvre d’art ?
Je vois le vêtement comme un objet comparable au design, qu’on garde dans le temps.